22.5.14

Photo de groupe







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7.10.12

Une carte pour situer les événements

J'ai commencé ici cette carte pour situer le parcours durant la première guerre mondiale d'Henri Miné. Je compte la reprendre prochainement.

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9.3.07

Coordonnées de camarades

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18 août 1917


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21 juillet 1917

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18 juillet 1917

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10 janvier 1917


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3 janvier 1917


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28 décembre 1916

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25 décembre 1916

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23 octobre 1916


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20 octobre 1916

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4.3.07

21 août 1916

Je reprends mes occupations : je trouve du travail pour m'occuper suffisamment, donc pas moyen, pour le cafard de s'introduire chez moi et tant mieux, car que de ravages il fait dans certaines cervelles.

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11 - 20 août 1916

Permission.

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18 juillet 1916

Je me retrouve seul, ce n'est pas gai. Heureusement le soleil reparaît, chassant les nuages comme les idées noires et je me remets à mes anciennes habitudes. D'ailleurs j'ai assez de travail, ce qui est le meilleur remède contre le cafard, petite bête qui fait tant de ravages, pas chez moi pourtant où il n'y a pas de place pour elle.

26 juin - 18 juillet 1916

Période passée en famille. J'oublie par moments que je suis soldat, mais en me voyant dans la glace sous l'habit militaire, je constate que je le suis encore.

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15 juin 1916

Le travail va bien. Je suis toujours bien tranquille.

2 juin 1916

Le mois de mai s'est enfui. Hier, jour de l'Ascension, promenade en voiture à Joinville. C'est ma première sortie. Le lieutenant (18e) me fait appeler pour m'annoncer qu'il se propose à me faire nommer caporal. Avec l'aide du fourrier, qui parvient à le convaincre, je n'accepte pas. Départ de l'adjudant Morisseau. Conséquence : surcroît de travail pour moi. Mais ce travail me plaît et me fait voir que j'ai gagné la confiance de mon grand chef.

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12 mai 1916

Je revois mon appréciation du 16 mars sur le commandant du dépôt. J'ai changé depuis et ce ne m'est pas particulier, en raison de ma situation auprès de lui, mais c'est l'opinion de tous mes camarades, dont pas un n'a eu à se plaindre de lui depuis deux mois, bien au contraire. En faisant son travail consciencieusement, on obtient de lui tout ce qu'on veut, c'est-à-dire tout ce qu'il peut donner.
Quant à moi, je n'ai qu'à me louer de nos rapports ensemble. Au début j'étais peu rassuré. Un officier, noble, allant à la messe (le dimanche seulement) d'un côté et de l'autre, moi, un instituteur, et de l'Yonne encore, de ce pauvre département qui a si mauvaise réputation et qui, cependant ne le mérite pas. Mais mes craintes n'étaient pas fondées, heureusement pour moi. Il est vrai qu'il ne me l'a jamais fait voir et que de mon côté, j'ai fait mon service de façon à ne jamais m'attirer, même la plus petite observation, au contraire et c'est ainsi que nous vivons en excellent termes.

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17.2.07

10 mai 1916

Les jours s'écoulent dans la même situation avec des alternances de beau et de mauvais temps, de travail plus ou moins pressé. J'ai eu de la besogne ces jours derniers, en l'absence de deux secrétaires partis en convoi. J'ai du assurer le matriculage et les signalements de deux importants arrivages de chevaux. Ils sont rentrés, je reprends mon travail habituel.

Les permissions sont toujours supprimées pour notre région, que de récriminations à ce propos ! et qui ne servent à rien. Beaucoup m'envient parce que je ne me lamente pas comme certains de tous ces contre-temps et que je prends tout cela du bon côté. A quoi me servirait-il de me casser la tête contre les murs puisque cela n'avance à rien ? Mais beaucoup ne peuvent s'y résigner ; ils traduisent leur mauvaise humeur par des paroles que ne devraient jamais prononcer des hommes de notre âge. Ils ne voient dans la durée de la guerre qu'une seule chose, c'est qu'ils ne sont pas chez eux et que leur travail ne se fait pas. C'est très malheureux, je le sais et le comprends comme eux. Ils ne se plaindraient pas si la guerre finissait demain en donnant aux Boches le terrain qu'ils occupent, ce qui ne les gène pas puisque cela ne leur appartient pas et ne leur enlèverait rien personnellement. Leur intérêt seul les préoccupe, de l'intérêt général, ils s'en moquent.

Je bous parfois en entendant ces réflexions surtout quand elles sont faites par des gens sérieux, car de la bouche de certains, cela ne tire pas à conséquence. Moi aussi, je voudrais bien rentrer mais je crois qu'il vaut mieux souffrir encore - et nous ne souffrons pas en ce moment - et arriver à un résultat heureux si possible. Je ne puis parfois m'empêcher de le dire quoique je me retienne le plus possible.

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3 mai 1916

Un malencontreux accident m'arrive, je casse ma belle glace en la prenant pour me raser.

16.2.07

23 avril 1916 : Pâques

Après une semaine abominable, pluie presque sans arrêt, c'est un peu moins mauvais aujourd'hui mais pas beau tout de même. La semaine sainte a mérité cette fois sa réputation.

10 avril 1916

J'ai mangé aujourd'hui pour la troisième fois du cheval : une fois cuisiné à la compagnie, les deux autres par notre cuisinier particulier. C'est bon et je me suis régalé. Encore un préjugé qui s'en va.
Mon camarade de lit, Madelain s'en va à Fronville. Il est remplacé par le caporal Girault. Il arrive encore des renforts en hommes, beaucoup d'auxilliaires. Il y a maintenant environ 130 hommes au dépôt, en dehors de notre compagnie.

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10.2.07

9 avril 1916 : soin des chevaux

Je continue mon travail au bureau le matin de 7 à 11, le soir de 1 h à 5 h de service en place jusqu'à 8 h tous les quatre jours. Il y a du travail mais je suis encore bien mieux là qu'autour des chevaux dont beaucoup sont blessés et ont des plaies qui ne sentent pas toujours bon. Pauvres bêtes, elles aussi souffrent de la guerre. Tous les jours deux trois ou quatre périssent des suites de leurs blessures ou de leurs maux. Ceux qui les soignent n'ont pas un instant d'arrêt du matin jusqu'à 5 h du soir. C'est fatigant, car tous les jours le même travail revient et il n'y a jamais de repos. Beaucoup préféreraient être encore à faire des tranchées, s'il n'y avait pas de marmites pourtant. Ici on ne se doute pas que c'est la guerre.
Suis allé le soir à Joinville assister en spectateur à la remise de la croix de guerre et de la médaille militaire à un jeune homme du pays, amputé d'une jambe. Cérémonie toujours impressionnante dans sa simplicité.

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